Modèle vivant, nous quittons les diptyques.

Le trimestre passé nous avons travaillé sur le thème du polyptyque, les élèves réalisaient leur dessin sur des fonds d'enfants. C'est un peu facile de toujours travailler avec des fonds réalisés par d'autres. Aussi j'ai choisi de donner une autre orentation au travail. Avant de commencer le dessin du modèle chacun commence son fond avec des papier découpés, du pastel de la gouache.

La première séance le modèle a eu un problème de transport, aussi pour réaliser le fond, les élèves ont eu plus de temps. Cela a donné une énergie, une concentration, un travail très différent. Pour moi le thème du modèle vivant ne se résume pas au dessin du modèle. Il y a aussi l'atmosphère créée par sa présence; l'amènagement du lieu qui donne un décor plus ou moins intéressént plus ou moins porteur; notre humeur du jour, .... tous ces petites choses qui permettent de faire Le Dessin du jour qui ne sera pas  celui du lendemain. 

Le cours est de trois heures ce qui donne la possibilité de réaliser un, deux ou trois dessins, ou peinture (gouache ou huile).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

Quelques élèves veulent approfondir le dessin.

Savoir dessiner est-il plus du domaine de l'image, de la description, de la qualité du trait, de la valeur.... ? Qu'en est-il de la composition ? Souvent la reproduction de l'image est le plus important, alors que pour moi, connaître ses matériaux, composer ses traits, ses valeurs, choisir la qualité de son trait, est primordial. Comment avoir un dessin de qualité si l'image est réalisée avec un trait hésitant, des valeurs sans caractère, ou une composition banale.... Doit-on commencer à apprendre la reproduction de l'image ou le trai, la composition, les valeurs... Le mieux serait d'apprendre le tout à la fois, quel challenge.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un exercice particulier pour appronfondir la qualité de son regard.

Dessiner sans regarder la feuille de papier.

reprise au Muséum

Pour ces deux dernières séances nous avons travaillé la forme du fond. Etre attentif au papier que nous ne dessinons pas. Quel rythme donner au vide du papier, choisissons nous de le remplir ? Quel format donnons nous à notre dessin, différence entre un format rond, un format utilisant la totalité du papier ou au contraire en partageant la feuille ? 

Il est contraignant de donner priorité au fond et non au sujet. Lors de la réalisation de notre dessin souvent nous occultons le fond.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprise du même sujet avec une belle interprétation, nous retrouvons le travail de la frise du mois précédent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 J'aime bien mon dessin à l'envers

 

 

 

 

 

Après bien des hésitations j'ai choisi de compléter la droite du dessin.

 

 

 

 

Atelier Modèle vivant

Le thème choisi pour ce trimestre est le diptyque, peinture composée de deux panneaux, fixes ou mobiles, se complétant l'un l'autre.

Nous avons fait une première expérience avec une composition d'objets.

Les élèves ont choisi de prendre des fonds habités pour leur réalisation en utilisant des gouaches que les enfants ont oubliés à l'atelier. Puis chacun a utilisé le matériaux de son choix, gouache, huile, pastel, feutre, fusain ...

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour ce dernier diptyque la composition d'objet n'a pas été le moteur de la peinture.

 

Le thème du diptyque est plein de surprise. Qu'elle est la différence entre deux tableaux faisant un tout et un grand tableau ?

Je demande aux élèves de réaliser deux tableaux bien séparés, ayant leur autonomie, leur caractère propre, tout en étant un tout. Créer un lien entre les deux tableaux lien qui ne soit pas anecdotique, lien qui n'empêche pas la séparation. Nous allons chercher comment réaliser deux tableaux qui se complètent tout en étant autonomes.

Pour l'instant je vous présente les diptyques tels qu'ils sont réalisés par chaque élèves. Je pense qu'il sera intéressant de jouer avec les différentes réalisations afin de voir quels diptyques nous paraissent intéressants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis peu nous avons une nouvelle élève qui souhaite travailler le modèle vivant de façon plus académique.

 

 

Les papiers habités

Cette semaine nous avons utilisé des papiers gouachés par les enfants, les petits laissent souvent leurs peintures à l'atelier. La dynamique des enfants plein d'énergie nous pousse à aller plus loin dans notre travail, en gardant le fond de l'enfant, en gardant par transparence le mouvement du pinceau, en  supprimant les couleurs. Dans tout les cas nous réagissons à ces données colorées pleines de force.

Dans ces six peintures nous voyons de nombreuses traces de gouache. La pose du modèle est comme dans un cocon de couleur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous pouvons voir sur les contours de cette peinture des traces des couleurs posées par l'enfant.

Sous le vert sapin, nous voyons par transparence la peinture de l'enfant.

 

 

 

 Pour cette peinture il ne reste que la peinture rouge de gouache sur le bas de la feuille. Tout le reste a était repris à l'huile, les couleurs ont été choisi en fonction des couleur de gouache.

 

 

Petite peinture de dernière minute

 

 

 

Découverte des fonds habités par Juliette

avec une utilisation astucieuse des couleurs des enfants.

 

 

D'autres travaux d'élèves

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous continuons les poses longues

Avec les poses longues chacun peut aller à sa vitesse. 

Juliette a choisi de travailler sur un grand format, 2,50m x 1m.                                    Il est vite fait de prendre l'espace, de s'étaler sur toute la surface. la peinture devient plus gestuelle, plus ample. Le plaisir est grand, le geste large donne une amplitude à la respiration, au corps entier.

         Dans la deuxième partie de la journée, Juliette a continué sa peinture. Il est difficile de quitter les croquis pour aller vers la peinture. Cela me rappelle l'exposition Ste Anne de Léonard da Vinci. Après tous les dessins de la première partie de l'expo, nous voyons les copies réalisées dans son atelier, puis nous voyons le tableau de Léonard da Vinci, avec son art de la composition. C'est un régal pour les yeux.

         Revenons à la peinture de Juliette qui au final a choisi de jeter sa peinture. Cette expérience lui a permis d'aller beaucoup plus loin dans l'utilisation de ses couleurs. Cela permet aussi de savoir qu'il y a des expérience que l'on ne veut pas recommencer. Voici  deux petit souvenirs de cette expérience. 

 

D'autres ont choisi de peindre sur des fonds plus ou moins habités, ou fond blanc.

 

 

 

 

 

 

 

 

Sera-t-on jamais ce qu'est la peinture

Dans mon enseignement de la peinture,  je suis fortement marquée par deux évènements : d'une part, la découverte de la peinture chinoise en 1981 avec maitre Ky Tan Chuong, et, d'autre part, mais cette fois-ci dans le domaine de la danse, la connaissance du "contact - improvisation" sous la houlette de Claire Filmon.

Dans ces deux expériences, la prépondérance de l'instant a une grande place, s'appuyant sur les connaissances acquises au fil du temps. Je demande souvent aux élèves de prendre le temps de regarder la proposition du jour afin de déceler ce qu'elle a de particulier, de spéciale. Que voit-on que nous n'avons pas vu les semaines précédentes surtout si le modèle est le même ?

C'est d'être attentif à ce que l'on peut découvrir de particulier ce jour-là par rapport à un autre. C'est regarder comme si tout cela était nouveau pour nous. Faire fi de ce que l'on connait déjà. Ne pas s'obliger à un résultat déjà connu, accepter d'être déconcerté et surpris dans notre peinture par l'inhabituel. Sinon comment avancer ?                                                       En avançant dans la découverte de la peinture, il y a des hauts et des bas, au point de déchirer notre travail et l'envoyer  directement à la poubelle.

On veut changer de direction dans notre travail de peinture sans savoir dans quelle direction aller. Comment quitter ce que l'on connait sans savoir où se diriger ? Nos habitudes sont encrées en nous-mêmes, les quitter est malaisé, aller vers l'inconnu aussi.

Il faut du temps, laisser le temps faire son travail, être à l'écoute de tout élément nous permettant d'avancer. Nous pouvons découvrir des peintres, regarder leur travail, chercher le chemin qu'ils ont choisis. Chemin qui peut-être sera le nôtre. Nous aimerions trouver rapidement la solution, malheureusement c'est long.

 

En séance de modèle vivant nous avons travaillé sur une seule pose de trois heures. Chacun travaillant à son rythme, avec une recherche personnelle de couleur, de dessin, de volume, de  composition, de matière .......

 

3 croquis, trois compositions très différentes. 

Craie conté noire et blanche

 

 

 

 

 

 

 

Passage d'une couleur à l'autre sans rupture dans le modelé du corps, 

Rendue de la lumière dans le coussin orange ?

 

 

 

 

 

fraicheur du regard du peintre 

 

 

 

 

 

Peinture sur un "fond habité", gouache laissé l'aanée dernière par un petit de l'atelier. Cela donne une liberté plus grande à l'adulte qui utilise la force, le dynamisme de l'enfant pour avancer dans sa recherche

 

 

 

Pochade réalisée lors de la dernière demi-heure.

 

 

 

 

 

 

L'après midi Le sélèves étaient peu nombreux, week-end de Pentecôte!!!

 

Recherche autour des cerises

Est-ce la couleur, la forme, le goût, le souvenir qui sera le moteur de recherche, ces cerises permettront-elles de découvrir la peinture ?